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de la commune de MONTCEAUX-RAGNY

Montceaux-Ragny, petite par le nombre d’habitants, grande par son patrimoine culturel et naturel !

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HISTOIRE DE LA COMMUNE

Montceaux-Ragny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

L’une de ses particularités est de figurer parmi les dix communes les moins peuplées de Saône-et-Loire1. En effet, 31 habitants y étaient recensés au 1er janvier 2019 (chiffre officialisé par l’INSEE au 1er janvier 2022), ce qui classe cette commune au 3e rang des communes les moins peuplées de Saône-et-Loire, derrière Chérizet (20 habitants) et Grevilly (30 habitants).

Géographie
Le territoire de Montceaux-Ragny, qui se situe entre la Saône et la Grosne, s’appuie sur l’extrémité septentrionale des Monts du Mâconnais, une chaîne de collines axées nord/nord-est – sud/sud-ouest enserrée à l’ouest par la vallée de La Grosne et à l’est par la plaine de Saône.

Situé au nord du principal chaînon calcaire des monts du Mâconnais, le petit village de Montceaux-Ragny comprend le Bourg à 300 mètres d’altitude avec la chapelle Saint-Isidore et trois calvaires, le hameau d’En Fralin et celui de Ragny tous situés sur le rebord est d’une faille géologique orientée nord-sud au pied de laquelle deux sources jaillissent. Celle de Fralin apporte une eau fraîche à un lavoir voûté en face d’un petit jardin clos d’un muret. Celle de Ragny, plus au sud, alimente un abreuvoir pour les animaux puis un petit lavoir.

Leurs eaux se regroupent en un petit ruisseau qui suit la vallée et ensuite alimente le parc du château de Ruffey. D’habitude très calme, le ruisseau peut devenir lors des grosses et longues pluies d’avril un véritable torrent dévastant la route.

Histoire

Au milieu du XIXe siècle, Montceaux-Ragny comptait 50 ha de vignes pour une population de 140 habitants. Après trois guerres (Guerre de 1870, Première et Seconde Guerre mondiale) et le phylloxéra la superficie des vignes tomba à moins d’un ha et la population à seulement 16 habitants en 1975. Il y avait déjà longtemps que l’école communale avait fermé ses portes.

La déprise agricole consécutive au dépeuplement a modelé le paysage au profit de la forêt qui recouvre maintenant les quatre cinquièmes des 253 ha de la commune.

Alors que les versants aux sols superficiels exposés au sud sont occupés par une végétation rase de pelouses calcaires sèches, domaine des orchidées, ou de maigres forêts de chênes marcescents et de buis, les combes ouvertes au nord-ouest demeurent fraîches, même froides, et possèdent sur des sols colluviaux profonds de belles et riches forêts de chênes sessiles mêlées de hêtres.

La vallée est essentiellement occupée par des prés parfois humides bordés de peupliers et de saules têtards. D’abondantes haies et quelques vieux vergers de plein vent pourvoient en hiver à l’alimentation de nombreux passereaux. La vigne occupe les coteaux exposés au levant vite chauds dès les premiers rayons de soleil. Quelques anciens noyers demeurent çà et là. D’anciennes vignes, aujourd’hui à l’abandon, sur les marnes calcaires à genévriers retournent lentement à la forêt.

À partir des années 1975-1980, le renouvellement des générations permit l’arrivée de nouveaux habitants attirés par l’intérêt paysager du site et sa quiétude. Petit à petit les habitations furent restaurées et occupées pour atteindre une population de 50 âmes. Les vignes furent replantées mais l’élevage caprin disparu avec le dernier paysan du village. Seules des bêtes charolaises paissent maintenant dans toute la vallée.

Une politique volontariste de préservation du paysage et du site a conduit à l’inscription de tout le territoire communal à l’inventaire des sites classés et un sentier de découverte de la nature parcourt la commune.

L’ancienne carrière, longtemps décharge municipale, a été réhabilitée pour devenir un théâtre de verdure de plus de 400 places où des spectacles se déroulent l’été. C’est de là que débute la randonnée sur le sentier de découverte de la nature. Au retour vous trouverez un point d’eau potable au pied de la mairie. Plusieurs endroits sur ce sentier, souvent proches d’un calvaire, offrent de beaux points de vue sur le village, sur le paysage, l’église de Saint-Martin-de-Laives, le Château de Ruffey et sur tout le val de Saône jusqu’au Mont Poupet proche de Salin-les-Bains dans le Jura. Mais attention la Bise rencontre là les premiers reliefs mâconnais et peut se montrer très mordante sur la neige.

À l’est et en crête, le Chemin des Moines (GR 76a), qui conduit le pèlerin de Sennecey-le-Grand à Cluny en une journée de marche, marque la limite orientale de la commune en passant par la côte sommitale : 400 m.